Intelligence artificielle et Éthique (2024)

OrtGenf, Lake Geneva region, Schweiz
KategorieInnovation
Philosophie

Intelligence artificielle et éthique : une perspective pragmatique pour professionnel-les non-spécialistes en lien avec l’Intelligence artificielle et l’éthique, obligatoire ou post-obligatoire, destinée à des personnes des secteurs public ou privé

Sensibiliser les professionnels au fonctionnement de l’IA et à ses questions en lien avec l’éthique, en particulier, la fiabilité, les biais, et les enjeux politiques, économiques, sociétaux, etc.

Appréhender l’implication et les changements qui interviennent avec l’introduction d’outils puissants intégrant des composantes d’intelligence artificielle, tel que ChatGPT, ainsi que l’intelligence artificielle en articulation avec la robotique

Développer des bonnes pratiques et un code déontologique applicable au développement ou à l’utilisation de logiciels IA, ainsi qu’aux contenus entièrement générés par l’intelligence artificielle

Professionnel-les de l’informatique, développeur/euses, entrepreneur/-euses et étudiant-es. Professionnel-les des métiers créatifs (graphistes, vidéastes non spécialisé-e). Professionnel-les des métiers juridiques. Toute personne amenée à travailler en connexion avec le domaine de l’IA; tous les corps de métiers sont concernés (e.g, marketing, administration, ressources humaines et les spécialités liées au développement durable). Professionnel-les œuvrant dans les secteurs public et privé. Directeur/trices d’établissements de formation obligatoires ou post-obligatoires. Professionnel-les en reconversion, pour qui une vue éclairée de l’IA et de ses possibilités serait un plus dans le processus de reconversion. Grand public (première demi-journée).

Approche à la fois techniciste (liée aux applications des procédés et outils techniques) et normative (articulée à l’éthique appliquée), axée sur les deux temps de vie d’une IA: la conception et le déploiement/utilisation

L’éthique dès la conception (algor-éthique ; data-éthique): « Ethics by design »; vérification de l’adéquation des logiciels IA aux grands principes éthiques

É thique du déploiement et de l’utilisation : IA et explicabilité; IA et fiabilité et confiance; catalogue des bonnes pratiques et recommandations; autres outils techniques (e[.]g Ethical hackers, détection du plagiat (Comment contourner/exploiter des outils comme chatGPT)

M. Ezekiel Kwetchi Takam est Collaborateur d’enseignement et de recherche à la Faculté de théologie de l’Université de Genève, et doctorant en éthique au sein de la même institution. Ses travaux de recherche explorent, dans une perspective interdisciplinaire, les enjeux éthiques et politiques de l’intelligence artificielle : une thématique qu’il développe, de manière assidue, depuis le début de son Master il y a cinq ans.

Parallèlement à ses recherches et missions de collaborateur à l’Université de Genève, il s’investit dans diverses initiatives visant à asseoir l’impact pratique de ses réflexions. Il est entre autres :

Mentor du Edgelands Geneva Research Sprint 2022. The Edgelands Institute est un centre de recherche pop-up incubé au Berman Klein Centre for Internet and Society de l’Université de Harvard. Il a pu, dans le cadre de cette responsabilité, diriger une équipe de recherche sur l’impact des technologies de surveillances dans la (re)définition des politiques migratoires genevoises.

Fondateur de l’ Observatoire Euro-Africain de l’intelligence artificielle , un think tank qui œuvre pour une culture éthique de l’intelligence artificielle en Europe et en Afrique, et ceci dans une perspective collaborative. C’est dans le cadre de ce projet qu’il a été lauréat du prix Geneus-Fongit : Prix de la meilleure idée-Science de la vie, décerné par l’incubateur « Geneus » de la Fondation genevoise pour l’innovation technologique.

Membre-chercheur de l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du Numérique ( OBVIA ), rattaché précisément à l’axe « Arts, médias et diversité culturelle ».

Chargé de communication et membre du comité de coordination d’ Humanistica , la plus grande association francophone dédiée aux humanités numériques/digitales.

Conférencier en éthique au sein de diverses structures, allant des entreprises aux organisations philanthropiques, en passant par le monde de l’industrie technologique. ?url=www.ezekieltakam.com&module=edu&id=3635" target="_blank" rel="nofollow">?url=www.ezekieltakam.com&module=edu&id=3635" target="_blank" rel="nofollow">www.ezekieltakam.com

La Dre Viola Krebs est experte dans le domaine du numérique et Conseillère stratégique de la Forge numérique, Pôle d’innovation numérique, Centre universitaire d’informatique (CUI). Elle enseigne l’IA dans le cadre de différentes formations. De plus, elle participe à des groupes de travail et projets européens liés à l’IA.

La Dre Krebs a conçu et géré une variété de projets internationaux de technologies et de communication, avec des projets en Europe, en Afrique, en Asie et en Amérique.

Elle est titulaire d’un doctorat en Sciences de l’Information et de la Communication de l’Université de Strasbourg et d’un Master dans la même discipline de l’Université de Genève. Elle est également Membre associé du Laboratoire scientifique LISEC Tec&Co de l’Université de Strasbourg. Ses recherches portent sur le numérique et ses applications sociétales.

Avant une carrière universitaire à temps plein, elle était cheffe de communication et de projets avec 25 ans d’expérience solide dans un environnement multiculturel, tant dans le secteur public que privé. Pendant ces années, elle a entre autres travaillé pour le World Economic Forum (WEF), Merrill Lynch, UBS SA et la United Nations International Strategy for Disaster Reduction (UNDRR) et a formellement été impliquée dans différents sommets et processus des Nations Unies (Sommet mondial sur la société de l’information - SMSI, Alliance Mondiale pour les TIC et le Développement, etc.). En 2012, lCV, l’organisation qu’elle a fondée et dirigée, a reçu le prix du meilleur projet e-Environnement Summit Award du SMSI, décerné par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT).

La Prof. Giovanna Di Marzo Serugendo a obtenu son doctorat en Génie Logiciel à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en 1999.  Après avoir passé deux ans au CERN (Centre européen pour la recherche nucléaire) et cinq ans au Royaume-Uni en tant que chargée de cours à l’Université de Londres, elle est devenue Professeur Ordinaire à la faculté des Sciences de la Société de l’Université de Genève en 2010.  Depuis 2016, elle est Directrice du Centre d’informatique de l’Université de Genève.

Ses recherches portent sur l’Intelligence Artificielle Sémantique et sur l’ingénierie des logiciels décentralisés à comportement auto-organisé et émergent, une branche de l’Intelligence Artificielle Distribuée. Il s’agit d’étudier les systèmes naturels, concevoir, développer des systèmes collectifs artificiels et d’en vérifier la fiabilité. Son domaine de recherche englobe les villes intelligentes, les réseaux électriques intelligents, la gestion des objets souterrains et les jumeaux numériques des structures urbaines. 

Elle a cofondé la conférence internationale IEEE sur les systèmes auto-adaptatifs et auto-organisés (SASO) et le journal ACM Transactions on Autonomous and Adaptive Systems (TAAS), pour lequel elle a été Editeur en Chef de 2005 à 2011.

Elle a été nominée en 2018 parmi les 100 digital shapers de Suisse. Elle a récemment mis en place un Pôle d’Innovation Numérique (2019) à l’Université de Genève qui vise à développer des services innovants pour la communauté académique, ainsi que d’autres organisations publiques, privées ou internationales, réunissant étudiants, chercheurs et parties prenantes.

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