Une protéine empêche les plantes de fleurir précocement

Fleurs d’ Arabidopsis thaliana , la plante utilisée comme modèle pour étud
Fleurs d’ Arabidopsis thaliana , la plante utilisée comme modèle pour étudier l’effet des UV-B sur l’induction de la  floraison. (©UNIGE / Marc Heijde)
Des chercheurs de l'UNIGE ont découvert que les rayons UV-B, présents dans la lumière du soleil, pourraient influencer le déclenchement de la floraison, mais que leur action est contrée par une protéine nommée RUP2. L'induction de la floraison a une importance majeure d'un point de vue écologique et agronomique. Une floraison synchronisée et se produisant à point nommé est essentielle pour optimiser la pollinisation et permettre la production et la maturation des semences dans des conditions environnementales favorables. Ce sont des facteurs environnementaux, en particulier la lumière, qui déclenchent ce processus dont les mécanismes ont fait l'objet de nombreuses études. Ces expériences ont toutefois été généralement effectuées en chambre de croissance, en l'absence d'UV-B, un type de rayons qui fait partie intégrante de la lumière du soleil et qui est notamment responsable des coups de soleil. Une équipe de l'Université de Genève (UNIGE) a découvert que les UV-B peuvent être de puissants déclencheurs de floraison, mais qu'une protéine, appelée RUP2, bloque leur action pour éviter une floraison précoce. Ces travaux sont publiés dans la revue Genes & Development .
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