Réalisation d’un travail de mémoire avec soutenance orale
La formation est centrée sur les besoins professionnels des candidats et des employeurs. Pour ce faire, les étudiants ont à réaliser des projets individuels et un mémoire bénéficiant d’un suivi individualisé par l’équipe de coordination et un réseau d’experts.
Formation de 15 sessions en présence de 5 jours (regroupements), réparties en 5 modules annuels en milieu universitaire ou dans des contextes de santé publique, durant lesquels l’étudiant acquiert, au travers des cours, conférences, séminaires, exercices pratiques et lectures dirigées, des outils et une culture générale en santé publique.
Chaque regroupement est centré sur des sujets d’actualité en santé publique.
La structure modulaire du programme permet à des personnes engagées dans la vie active de concilier activité professionnelle, vie familiale et formation.
Tout professionnel ayant une expérience d’au moins 3 ans dans le domaine de la santé, titulaire d’une maîtrise ou licence universitaire (médecine, biologie, urbanisme, droit, sociologie, sciences politiques, sciences de l’éducation, gestion, etc.), d’un MAS HES ou d’un titre jugé équivalent. Ces conditions s’appliquent également aux infirmières, sages-femmes et autres professionnels titulaires d’un bachelor HES ou d’un titre jugé équivalent.
Niveau moyen d’anglais nécessaire pour la lecture d’articles scientifiques et suivi de présentations.
Prof. Jean-François ETTER, ISG, Université de Genève
Prof Antoine FLAHAUT, professeur ordinaire, directeur de l’Institut de santé globale, Faculté de médecine, Université de Genève
Prof Thomas MATTIG, directeur de la Fondation promotion santé suisse
Dr Anne ITEN, médecin adjointe, Service prévention et contrôle de l’infection, HUG
Prof Olivia KEISER, professeure assistante, Institut santé globale, Faculté de médecine, Université de Genève
Dr Nadia ELIA, privat docent,
CHF 24’000.- pour l’ensemble des 3 années de formation soit CHF 8’000.- par année. La première année CHF 2000.-- pour frais d’inscriptions et 2 paiements de CHF 3000 ( en octobre et janvier) et les 2 autres années les CHF 8000.-- payables en 2 versements: en octobre (CHF 4’000.-) et en janvier (CHF 4’000.-)
Il faut compter avec un budget supplémentaire de CHF 1’500.- par semaine de cours pour les personnes résidant à l’étranger, pour le logement, l’alimentation et les transports.
Formation approuvée par l’ISFM / la FMH
Ce MAS en santé publique a été approuvé par l’ISFM/la FMH et permet aux médecins d’obtenir 25 crédits annuels de formation continue FMH. Tous les médecins peuvent utiliser ces crédits dans le cadre de la formation continue élargie (cf. l’article « Avez-vous un diplôme de formation continue de l’ISFM? »). Vous trouverez toutes les sessions de formation continue reconnues par l’ISFM sur leur site. ici
Les travaux personnels des étudiants pourront être produits en français, en anglais, ou en allemand.
Publications scientifiques des étudiants
Equipe enseignante régulière:
Prof. Jean-François Etter, Professeur associé, MPH et PhD en politique de santé
Dr Olivier Dupperex, Chargé d’enseignement, MD
M. Marc Dupuis, Maître assistant, PhD en psychologie
Dresse Nadia Elia, Privat-docent, MD et MSc en épidémiologie
Mme Evelyne Fournier, Statisticienne et data-manager, PhD en santé publique
M. Emilien Jeannot, MPH et candidat au doctorat en santé publique
Mme Marta Lomazzi, Maître assistante, PhD en neurosciences
Dr Beat Stoll, Chargé d’enseignement, MPH et MD
M. Mathias Waelli, Maître assistant, PhD en sociologie
Mme Jennifer Hasselgard-Rowe, PhD en droit
Dre Aude Richard, médecin diplomée en santé publique
Différents enseignants de l’UNIGE et intervenants externes apportent également des enseignements complémentaires, plus ponctuellement.
J’ai fait partie de la 3ème cohorte d’étudiants du MAS en 1993. Cette formation en cours d’emploi m’a apporté beaucoup, d’abord, des outils de travail pour analyser des situations de santé publique, ensuite, des méthodes pour proposer des solutions à ces problèmes souvent complexes. Par exemple, j’exerce des responsabilités dans la lutte contre les maladies transmissibles, les stratégies dans les domaines de la santé psychique ou sexuelle et la politique de santé. J’ai construit mon cursus de formation en fonction de mes besoins, découvrant ainsi de nouveaux domaines parfois éloignés de ma formation de médecin. En plus des acquis en terme de compétences spécialisées, je crois que l’échange avec les autres étudiants et les enseignants, m’a permis de créer un réseau d’expertise que je continue de solliciter. La santé publique est une discipline riche et variée. Un matin, on discute avec une association de prostituées et l’après-midi, on peut être amené à défendre un projet avec un Conseiller d’Etat et des députés.
En résumé, les compétences d’un expert en santé publique sont de rechercher et d’analyser des informations sur la santé d’une population, d’organiser et de prendre des mesures à son niveau de responsabilité et enfin de communiquer, d’expliquer et de défendre des choix complexes auprès des médias, de la population et des décideurs. Dans ma fonction de médecin cantonal à Neuchâtel, j’utilise tous les jours des méthodes construites pendant ces années de formation. Dr Claude-François Robert, Médecin cantonal, Département des finances et de la santé, Canton de Neuchâtel
Entre 2002 et 2005, j’ai eu le plaisir de participer au MAS en santé publique. Les échanges furent d’une très grande richesse, les apprentissages très denses et à plein de niveaux différents. J’ai pu bénéficier de l’accompagnement du staff du MAS pour rédiger mon mémoire, qui a servi de base à une publication attendue par l’OFSP. Cette synergie a été non seulement très stimulante, mais aussi efficiente. Les acquis de ce MAS m’ont permis de consolider mon statut d’expert en prévention des addictions et en promotion de la santé. J’ai pu transposer mes savoirs dans mes pratiques, tant comme directeur d’institution que comme expert indépendant. Un réel bénéfice pour moi et pour la collectivité ! Michel Graf, directeur de la Fondation Profa
J’ai fait le MAS en santé publique pendant mes études de médecine. La flexibilité des enseignants m’a permis de suivre les deux cursus en parallèle. J’ai particulièrement profité des travaux personnels, explorant à chaque fois un champ insoupçonné de la santé publique et ajoutant une dimension réflexive à mes engagements. Le travail de mémoire a été l’occasion pour moi de me lancer dans une aventure: l’écriture et la publication d’un livre de synthèse sur la santé en Suisse, destiné au grand public. La troisième édition est sortie en décembre 2018 aux éditions LEP. Ce travail reste bien sûr une carte de visite. Mais le véritable point fort du MAS est la possibilité de rejoindre un réseau d’acteurs de la santé publique. C’est grâce à ce réseau que j’ai pu commencer ma carrière de médecin au sein d’une organisation humanitaire diplomatique de Genève. Dr Simon Regard
De nombreux anciens étudiants nous ont dit que le point fort de ce diplôme a été leur intégration dans le réseau de la santé publique, ce qui leur a souvent permis de trouver ensuite un emploi. En effet, au cours de leur formation des étudiants côtoient de nombreux autres professionnels et ont l’occasion de se faire connaître et de nouer de précieux contacts.
Titulaire d’un bachelor en nutrition, j’ai suivi le MAS-SP entre 2013 et 2015. Cette formation a clairement enrichi mes connaissances et mon parcours sur de multiples aspects. J’ai en effet pu utiliser les projets personnels pour réaliser l’évaluation complète d’un programme de renutrition qui accueille 2400 enfants de moins de 5 ans par an à Madagascar. L’encadrement précieux de deux enseignants a été très formateur. Cette experience de terrain m’a ainsi permis de mettre en pratique une multitude de compétences travaillées en cours: méthodes d’enquêtes quantitatives et qualitatives, statistiques, gestion de projet, enjeux de santé publique, rédaction et publications de 2 articles scientifiques, etc. En parallèle, au niveau institution hospitalière qui est mon coeur de métier, les compétences acquises durant le MAS-SP sont également reconnues étant donné qu’on m’a confié la responsabilité du Pôle Clinique (jobsharing interprofessionnel). Enfin, le MAS-SP a étendu mon réseau et m’a permis de prendre confiance en moi et en mes nouveaux outils. A retenir, que dans cette formation, plus on s’investit personnellement plus les bénéfices sont grands. Margot Magnin, Responsable du Pôle Clinique de la Direction des soins de l’Hôpital Fribourgeois et clinicienne pour le service nutrition, Hôpital fribourgeois
Les termes utilisés pour désigner des personnes sont pris au sens générique; ils ont à la fois la valeur d’un masculin et d’un féminin.