Santé mentale, migration et culture: évaluer et soigner (2020)

LocationGeneva, Lake Geneva region, Switzerland
CategorySocial Sciences
Health
typeCAS
Deadline10 January 2020

Ce CAS propose aux professionnels une approche interculturelle de la santé mentale des migrants en alliant apports théoriques et empiriques, études de cas, expériences groupales et supervisions en petits groupes.

Connaître et comprendre les politiques migratoires de la Suisse et de l’Europe et leurs impacts sur les conditions de vie et la santé des personnes concernées

Savoir reconnaître et maîtriser ses propres préjugés culturels et leurs incidences contre-transférentielles dans la relation de soins avec un migrant

Psychologue, psychiatre, médecin, infirmier, et tout professionnel des soins, engagé depuis au moins deux ans dans l’accueil, le suivi et la prise en charge de personnes migrantes ou réfugiées

Dr Betty GOGUIKIAN RATCLIFF, Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation (FPSE), Université de Genève et Prof. Jean-Nicolas DESPLAND, Faculté de biologie et de médecine, Université de Lausanne et Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV)

Histoire des vagues migratoires en Suisse de l’après-guerre à nos jours

Caractéristiques des flux migratoires au cours des 20 dernières années en Suisse et dans le monde

Différents types de migrants

Cadre légal fédéral: Loi sur les étrangers et loi sur l’asile

Droits associés aux différents statuts légaux

Politiques d’intégration et dispositifs cantonaux

Le professionnel de la santé confronté à l’altérité culturelle

Impact de l’exil sur la dynamique familiale et sur chacun de ses membres

Impacts des traumatismes, de la route de l’exil et des politiques d’asile sur le fonctionnement d’une famille réfugiée

Fonctionnement familial, ressources et difficultés dans un contexte d’éloignement des repères sociaux et culturels

Famille migrante : comment aborder les aspects dynamiques, sociaux et culturels ?

Travail sur l’arbre généalogique

La migration touche une famille entière :  comment travailler concrètement dans nos contextes cliniques ?

Santé mentale périnatale des femmes migrantes : des données alarmantes

Les facteurs de risque et de protection, culturels et psychosociaux

Rites et rituels autour de la naissance, en Suisse et dans le monde. 

Comment soutenir et renforcer les compétences maternelles en situation migratoire?

Exemples de programmes interventions efficaces

Grandir en contexte mouvant : impact sur le développement et les apprentissages

L’enfant en contexte de guerre : Stress cumulatifs et comorbidités : Séquelles physiques, psychiques, cognitives, retards développementaux, troubles chroniques

Dépistage et diagnostic de l’état de stress post-traumatique et troubles associés

Exposition à des événements de vie adverses et facteurs de résilience

L’accueil et la prévention au sein de l’école et par des professionnels non-psy

Un adolescent migrant, quelles questions se poser ?

Processus adolescent et culture : comment évoluer entre deux cultures, celle de la famille et celle du pays d’accueil ?

Rôles des adultes de la famille d’origine et de ceux du pays d’accueil dans le soutien aux adolescents

Un groupe très vulnérable : les Mineurs Non Accompagnés, MNA

Impacts de l’environnement culturel sur le fonctionnement psychique

Impacts de l’éloignement des repères culturels sur le fonctionnement psychique

Rencontre interculturelle avec l’étrange de l’étranger : réactions contre-transférentielles

Repères culturels, différences culturelles, intégration, interculturalité... : que faire du « culturel » dans les soins ?

Regards anthropologique sur l’interculturalité dans les soins

Prise en charge des migrants dans une approche ethnopsychiatrique : théorie et pratique

Violences collectives : spécificités cliniques et thérapeutiques

Approches des deuils et des vécus traumatiques chez les familles migrantes, entre l’individu, la famille et l’environnement.

Différentiation entre les violences collectives, les traumatismes sur la route de l’exil et les violences des politiques d’asile

Suivis de familles traumatisées et impacts sur le soignant

Du migrant au patient : impacts des déterminants sociaux sur la santé des migrants/ demandeurs d’asile.

Droits d’asile et des réfugiés : les bases légales

Du mineur non accompagné au jeune adulte, faire respecter les droits de l’enfant : prise en charge par un adulte, protection, santé, formation...

Demander la collaboration d’un interprète communautaire : pourquoi ? comment ?

Apprendre à travailler avec un interprète, un accordage réciproque

Consultation en santé mentale avec un interprète : défis et stratégies

Rencontre avec un interprète médiateur culturel

Indications pour un travail de réseau autour d’un migrant/ d’une famille migrante

Pratiquement, comment faire ? Qui convoquer ? Comment procéder ? Objectifs ? Place de chacun ?

Jeunes migrants et leurs familles : la place de l’école et des activités parascolaires

Santé mentale des migrants : une question de santé publique mais aussi de société

Maîtrise universitaire en psychologie, diplôme fédéral de médecin ou titre jugé équivalent, ou Bachelor d’une Haute École spécialisée ou titre jugé équivalent

Expérience professionnelle attestée d’au moins deux ans à plein temps ou son équivalent à temps partiel dans le domaine de la santé mentale et/ou de la migration

Dr Betty Goguikian Ratcliff, maître d’enseignement et de recherche, Unité de psychologie clinique interculturelle, Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation, Université de Genève.

Prof. Nadia Micali, médecin-cheffe du Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, Département de la femme, de l’enfant et de l’adolescent, Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) et Faculté de médecine, Université de Genève.

Prof. Jean-Nicolas Despland, Département de psychiatrie, Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV), Faculté de biologie et de médecine, Université de Lausanne.

Dr Muriel Katz, maître d’enseignement et de recherche, Laboratoire de recherche en psychologie dynamique intra et intersubjective, Institut de psychologie, Faculté des sciences sociales et politiques, Université de Lausanne.

Dr Saskia von Overbeck Ottino, médecin associée, Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent et Service de médecine de premier recours, responsable du dispositif Santé mentale migrants et ethnopsychanalyse (MEME), Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), psychanalyste.

Dr Florence Faucherre, médecin associée, médecin responsable de l’Unité Psy&Migrants, Département de psychiatrie, Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV).

Prof. Claudio Bolzmann, Haute École de travail social Genève (HES-SO).

Dr Sophie Durieux-Paillard, médecin adjoint, responsable Programme santé migrants et Réseau santé pour tous, Hôpitaux Universitaires de Genève.

Dr Felicia Dutray, médecin psychiatre-psychothérapeute, responsable de la Consultation psychothérapeutique pour migrant-e-s (CPM) d’Appartenances Vaud.

Prof. Nicolas Favez, Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation, Université de Genève.

Bernard Hunziker, psychologue responsable, Service universitaire de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, Centre Hospitalier Universitaire Vaudois .

Prof. Mondher Kilani, professeur honoraire, Laboratoire d’anthropologie culturelle et sociale, Faculté des sciences sociales et politiques, Université de Lausanne.

Dr Théogène-Octave Gakuba, adjoint scientifique, Haute École de travail social Genève (HES-SO).

Dr Natacha Premand Parisien, médecin-adjoint, Centre ambulatoire de psychiatrie et de psychothérapie intégrée Servette, Département de santé mentale et psychiatrie, Hôpitaux Universitaires de Genève.

Prof. Ilario Rossi, Laboratoire THEMA-ISS, Faculté des sciences sociales et politiques, Université de Lausanne .

Dr Javier Sanchis Zozaya, médecin cadre, Unisanté du Centre Universitaire de médecine générale et santé publique, Département vulnérabilités et médecine sociale, Centre Hospitalier Universitaire Vaudois.

« Les cours ont permis de construire un cadre de pensée, permettant d’argumenter avec des collègues en ayant plus confiance en moi. Avoir une casquette interculturelle au sein de mon service, et OSER dire quelque chose ! ».  Participant de la 1ère édition du CAS

« Le CAS a proposé des connaissances transversales qui devraient faire partie de la formation de base quand on travaille dans un service public ». Participant de la 1ère édition du CAS

« Les 10 modules offrent un tour d’horizon complet et cohérent ». Participant de la 1ère édition du CAS

« Le CAS retrace différentes étapes de la vie : périnatalité, enfance, adolescence, dynamiques familiales, intergénérationnel, etc., ce qui permet de donner de l’épaisseur à la personne qu’on a en face, et d’explorer davantage ces périodes / contextualiser ». Participant de la 1ère édition du CAS

« Les supervisions ont permis de faire le pont entre théorie et clinique et de développer un autre regard sur les prises en charge. Les groupes « panachés » ont permis de mieux connaître différents contextes institutionnels ». Participant de la 1ère édition du CAS

« Le CAS a fait prendre conscience de l’importance du travail en réseau et des supervisions, activités qui demandent du temps mais qui sont bénéfiques, alors même que la tendance dans les institutions est de réduire ces espaces ! ». Participant de la 1ère édition du CAS

« Ce qu’on a appris, a changé notre attitude et notre regard. Ça ne s’arrête pas là !! ». Participant de la 1ère édition du CAS

« Ça a aussi permis de réfléchir au-delà du cadre professionnel, à des questions de société/politiques ».  Participant de la 1ère édition du CAS

Les termes utilisés pour désigner des personnes sont pris au sens générique; ils ont à la fois la valeur d’un masculin et d’un féminin.

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