Open Source Hardware : quel cadre juridique dans un monde physique ?
L' s'étend au-delà des logiciels libres et part à la conquête du développement et de la fabrication d'objets physiques ( hardware ), contribuant même au front de la crise sanitaire du Covid-19. L' soulève néanmoins son lot d'interrogations juridiques. Pour permettre à ce domaine de prospérer et d'attirer les investisseurs, des chercheurs en droit de l'innovation de l'Université de Neuchâtel entreprennent d'en renforcer la sécurité juridique dans notre pays. Leur projet* démarre aujourd'hui et a reçu un soutien financier de 210'000 francs du Fonds national suisse (FNS) sur trois ans. 'Le mouvement vise à garantir à chacune et à chacun la liberté d'étudier, de créer et fabriquer, de modifier et de diffuser la technologie, de toute manière et sous toutes les formes, y compris commerciales', expliquent Quentin Louis Adler, avocat et chercheur en charge du projet et Daniel Kraus, professeur en droit de l'innovation à l'Université de Neuchâtel. Cette philosophie est largement répandue dans le monde des logiciels libres, comme Wikipedia, le système d'exploitation Linux (dont fait partie Android) ou le navigateur internet Firefox. Toutefois, les modèles contributifs de développement et de partage de programmes informatiques sont dématérialisés par essence.