Des bactéries pour sécuriser le stockage des déchets nucléaires

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Des bactéries d'origine naturelle pourraient consommer l'hydrogène accumulé dans les dépôts de déchets nucléaires souterrains. Elles permettraient ainsi de prévenir des fuites radioactives, disent des chercheurs de l'EPFL. Des scientifiques ont peut-être trouvé un allié inattendu dans l'élimination des déchets nucléaires: dans une étude récente, une équipe de chercheurs conduite par l'EPFL ont découvert une communauté microbienne constituée de sept espèces de bactéries. Celles-ci vivent naturellement à des centaines de mètres sous la surface du sol, dans les couches de roche qui ont précisément été choisies pour héberger les déchets nucléaires en Suisse. Ces bactéries sont loin de constituer une menace pour ce stockage: les scientifiques ont même découvert qu'on pouvait les utiliser pour en accroître la sécurité, moyennant un ajustement dans la conception des sites de dépôts des déchets nucléaires. Ces bactéries consomment l'hydrogène qui s'accumule lorsque les conteneurs en acier où sont stockés les déchets rouillent. Or, en l'absence de tout contrôle, l'hydrogène pourrait endommager l'intégrité de la roche hôte.
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