Au total, les chercheurs ont marqué 4’266 fourmis. Le but : mesurer précisément tous les contacts entre individus pour comprendre comment la colonie se prémunit contre les épidémies
Lorsqu'un pathogène entre dans leur colonie, les fourmis modifient leur comportement afin d'éviter une épidémie. Collectivement, elles sont ainsi capables de protéger la reine et les jeunes ouvrières. Une forte densité de population, des contacts fréquents et étroits entre individus sont autant de facteurs qui favorisent la propagation de maladies. Pour s'en prémunir, les fourmis ont, au cours de leur évolution, adapté leur organisation sociale et développé des mécanismes de défense. Pour étudier les dynamiques de propagation des maladies, les biologistes ont d'abord posé des marqueurs digitaux sur 2'266 fourmis noires des jardins, réparties en 22 colonies dans les laboratoires de l'Université de Lausanne. Des photos, prises par des caméras infrarouges toutes les demi-secondes, ont permis de mesurer très précisément les déplacements et positions de chaque individu. 10% des ouvrières (toutes des fourragères) ont ensuite été exposées aux spores d'un champignon pathogène, transmissibles par simple contact.
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