L’équipe de la Section des sciences pharmaceutiques de l’UNIGE (de gauche à droite): Elinam Gayi, Olivier Dorchies, Leonardo Scapozza, Marta Sierra, Laurence Neff et Hesham Ismail.
Des chercheurs de l'UNIGE ont identifié une molécule permettant de stopper la progression d'une maladie génétique grave provoquant une paralysie musculaire de l'ensemble du corps et la mort. La myopathie myotubulaire est une maladie génétique grave causant dès la naissance une paralysie des muscles, provoquant la mort avant l'âge de deux ans. Aucun traitement n'existe à l'heure actuelle, mais des chercheurs de l'Université de Genève (UNIGE), en collaboration avec l'Université de Strasbourg, ont identifié une molécule permettant non seulement de ralentir fortement l'évolution de la maladie, mais également de multiplier par sept l'espérance de vie dans le modèle animal. Cette molécule, nommée tamoxifène, étant déjà utilisée dans les traitements contre le cancer du sein, les chercheurs espèrent la mise en place d'un essai clinique rapidement, permettant l'utilisation de ce médicament par les patients. Des résultats à lire dans la revue Nature Communications . La myopathie myotubulaire est une maladie génétique grave provoquant une paralysie de tous les muscles squelettiques dès la naissance. 90% des bébés atteints ne dépassent pas l'âge de deux ans.
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