En haut : Analyse des principaux paramètres acoustiques qui sous-tendent les différences entre les voix (locuteurs) et les sons vocaux (phonèmes) dans les pseudo-mots eux-mêmes : les modulations spectrales élevées différencient mieux les voix (profil spectral bleu), les modulations temporelles rapides (profil temporel rouge) et les modulations spectrales faibles (profil spectral rouge) sont celles qui permettent de différencier les sons vocaux. En bas : Analyse des données neurales, IRMf : pendant l’exécution de la tâche vocale, le cortex auditif amplifie les modulations spectrales supérieures (profil spectral bleu), et pendant l’exécution de la tâche phonème, il amplifie les modulations temporelles rapides (profil temporel rouge) et les modulations spectrales inférieures (profil spectral rouge). Ces profils d’amplification sont très similaires aux profils acoustiques pour différencier les voix et les phonèmes. © UNIGE
Des chercheurs de l'UNIGE et de l'Université de Maastricht démontrent que le cerveau s'adapte à l'intention de la personne en privilégiant soit l'écoute de la voix, soit celle des sons. En haut : Analyse des principaux paramètres acoustiques qui sous-tendent les différences entre les voix (locuteurs) et les sons vocaux (phonèmes) dans les pseudo-mots eux-mêmes : les modulations spectrales élevées différencient mieux les voix (profil spectral bleu), les modulations temporelles rapides (profil temporel rouge) et les modulations spectrales faibles (profil spectral rouge) sont celles qui permettent de différencier les sons vocaux. En bas : Analyse des données neurales, IRMf : pendant l'exécution de la tâche vocale, le cortex auditif amplifie les modulations spectrales supérieures (profil spectral bleu), et pendant l'exécution de la tâche phonème, il amplifie les modulations temporelles rapides (profil temporel rouge) et les modulations spectrales inférieures (profil spectral rouge). Ces profils d'amplification sont très similaires aux profils acoustiques pour différencier les voix et les phonèmes. UNIGE Le cerveau est-il capable de distinguer la voix des sons qu'elle prononce? Peut-il différencier avec précision la fréquence ou encore la modulation temporelle? Pour répondre à ces questions, des chercheurs de l'Université de Genève (UNIGE), en collaboration avec l'Université de Maastricht, ont créé des pseudo-mots dictés par trois voix aux timbres différents, afin d'observer comment le cerveau traite ces informations lorsqu'il se focalise une fois sur la voix et une autre fois sur les sons.
POUR LIRE CET ARTICLE, CRÉEZ VOTRE COMPTE
Et prolongez votre lecture, gratuitement et sans engagement.
Vos avantages
- Accès à l'ensemble du contenu
- Recevoir des alertes pour les nouvelles et les offres d'emploi
- Publier des annonces