Arie Bruinink, chercheur à l’Empa, a mis au point des chambrettes d’écoulement microfluidiques pour étudier la réaction des alliages de magnésium en fonction des différents pH du corps humain. Image: Empa
Lorsqu'un os éclate, les chirurgiens en réunissent les fragments au moyen de vis orthopédiques. Les vis en magnésium qui se dissolvent lentement dans le corps épargnent au patient une opération supplémentaire, réduisant d'autant les risques d'infection. Mais ce qu'il advient de ces implants dans le corps reste mal compris. Des chercheurs de l'Empa analysent les mécanismes de corrosion du magnésium pour mettre au point les meilleurs alliages et vis orthopédiques à surface fonctionnalisée. Lorsqu'un chirurgien étudie la manière de fixer des fragments d'os à leur emplacement original, il peut choisir entre différents types de matériel d'ostéosynthèse. Il y a les vis et plaques de titane ou d'acier, mécaniquement très stables mais qu'il faudra retirer. Ou alors les prothèses en matière organique qui se dissolvent avec le temps mais présentent d'autres inconvénients tels qu'une moindre solidité et des produits de dégradation pas toujours inoffensifs.
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