(Image: Pixabay CC0)
(Image: Pixabay CC0) - En raison de leurs propriétés chimiques, les microplastiques favorisent le transport de micropolluants dans le système digestif des poissons qui sont ensuite libérés par l'action du fluide gastrique et intestinal. Dans une étude menée avec d'autres institutions, des scientifiques de l'EPFL ont observé ce phénomène en analysant le cas de la progestérone, souvent citée comme perturbateur endocrinien. L'ingestion de microplastiques et la composition chimique des fluides digestifs favorisent la libération de progestérone dans le système digestif des poissons. C'est ce qu'affirment des chercheuses et chercheurs de l'EPFL, l'Eawag, de l'Université de Pékin et de l'Université d'Etat de l'Oklahoma dans une étude parue dans Environmental Science Processes & Impacts . «Cette recherche montre que le plastique est une source supplémentaire d'exposition à certains micropolluants telle que la progestérone qui est une hormone stéroïdienne que l'on peut retrouver dans l'environnement», explique Florian Breider, directeur du Laboratoire Central Environnemental de l'EPFL et co-auteur de l'étude. «Les microplastiques présents dans l'eau jouent le rôle d'éponge et de vecteur, car les micropolluants de nature hydrophobe, vont préférer s'y coller. Ils seront en revanche relargués dans le système digestif des poissons en raison des propriétés physico-chimiques des fluides digestifs.
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