De g. à d.: Anders Meibom, Florent Plane et Stéphane Escrig.
De g. à d. Anders Meibom, Florent Plane et Stéphane Escrig. EPFL / Alain Herzog Une technique d'observation de tissus biologiques développée à l'EPFL ouvre un nouveau champ de recherche plein de promesses. Unique au monde, elle permet l'analyse de tissus préparés selon la méthode mise au point il y a une quarantaine d'années par Jacques Dubochet, prix Nobel de chimie et professeur honoraire à l'Université de Lausanne. Il aura fallu près de dix ans de recherche au professeur Anders Meibom et le développement de plusieurs prototypes avant de crier victoire. Son équipe est aujourd'hui parvenue à améliorer les fonctionnalités d'une sonde ionique, nommée NanoSIMS ( nanoscale secondary ion mass spectrometry ), en la transformant en CryoNanoSIMS, un instrument unique au monde capable d'analyser la composition chimique ou isotopique de tissus biologiques préalablement vitrifiés. Cette technique de refroidissement est au fondement de la cryomicroscopie électronique moderne, qui permet de préserver tous les constituants d'un échantillon biologique dans leur état post-mortem le plus pur. Jacques Dubochet, le plus célèbre des biophysiciens vaudois, avait développé cette «vitrification de l'eau» dans les années 1980.
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