Sous le commissariat de Lucienne Girardier Serex, historienne indépendante, et de Laurence Terrier Aliferis, professeure titulaire en histoire de l’art et muséologie à l’UniNE, avec le concours d’une équipe pluridisciplinaire, l’exposition vise à faire découvrir au public l’enquête historique consacrée à ce portail. Des sculptures médiévales conservées dans un dépôt du Musée d’art et d’histoire (MahN), des représentations anciennes, ainsi que des documents d’archives récemment découverts ont été réunis pour mettre en lumière des moments charnières de l’histoire du portail et de la Ville.
Un témoin précieux de l’art roman
Grâce à des gravures, à des peintures des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, et à une lecture archéologique, il est possible de reconstituer les transformations opérées au cours du temps. L’état actuel des connaissances est présenté, sans pour autant passer sous silence les doutes et les interrogations encore ouvertes.Témoin précieux de l’art roman, le portail sud de la Collégiale de Neuchâtel est le résultat de transformations opérées au fil des siècles. L’exposition présente ainsi une synthèse des recherches menées sur l’origine, la construction et la disparition partielle de ce monument exceptionnel. Un éclairage est également porté sur sa donatrice, Berthe, épouse d’Ulrich II, seigneur de Neuchâtel au XIIe siècle.
Entre mystères et réponses
Quel était le décor sculpté d’origine, réalisé dans les années 1190 - Qui sont donc Berthe et Ulrich - Quelle est la place du portail dans le contexte de son époque de création - Dans quel réseau artistique et culturel peut-il être situé - Pourquoi le portail fut-il partiellement détruit en 1672 alors qu’il avait été préservé à la Réforme - Ce sont quelques-unes des questions qui se posent dans le cadre de cette exposition. Les indices cumulés dans ce dossier permettent d’y répondre en tous cas partiellement.Des vidéos explicatives et un cycle de conférences viennent enrichir l’exposition, permettant d’approfondir la réflexion sur ce patrimoine historique inestimable. L’occasion d’en savoir déjà un peu plus se trouve ici, de manière très complète:
Sur demande, des photographies libres de droit peuvent être fournies avec légendes et crédits pour les médias intéressés.
Comité scientifique
- Lionel Bartolini, Archives de l’état de Neuchâtel
- Thalia Brero, Université de Neuchâtel
- Jacques Bujard, ancien conservateur cantonal, Neuchâtel
- Lucienne Girardier Serex, historienne indépendante
- Grégoire Oguey, Archives de la Ville de Neuchâtel
- Pierre Alain Mariaux, Université de Neuchâtel
- Christian de Reynier, Office cantonal du patrimoine bâti et immatériel, Neuchâtel
- Laurence Terrier Aliferis, Université de Neuchâtel