Zoug, centre mondial de la technologie blockchain

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Le canton de Zoug participe pendant cinq ans à hauteur de 39,35 millions aux frais de mise en place de la "Blockchain Zug - Joint Research Initiative", un projet innovant commun de l’Université de Lucerne et de la Haute école de Lucerne. La Crypto-Valley deviendra ainsi un centre international pour la recherche sur la blockchain.

Après l’adoption du projet par le Grand Conseil le 29 février 2024, le délai référendaire a expiré le 6 mai 2024 sans avoir été utilisé. La voie est donc libre pour la création d’un institut zougois de recherche sur les chaînes de blocs à l’université de Lucerne, avec neuf nouvelles chaires. La Haute école de Lucerne (HSLU) aura la possibilité de renforcer ses activités de longue date dans la recherche sur la blockchain. En outre, une plateforme de coopération et de communication, appelée hub, sera créée. Tandis que la HSLU apportera son expertise dans les domaines de l’informatique, de la finance et de la technique, l’Université de Lucerne apportera la perspective des sciences humaines, par exemple le droit, la politique, la macroéconomie, la philosophie ou la sociologie.

Un projet éducatif au rayonnement international

L’objectif de l’initiative soutenue par le canton est de faire de Zoug un centre de recherche sur la blockchain de premier plan au niveau mondial. "Nous pensons que la technologie blockchain a le potentiel de changer de nombreux domaines de notre vie et nous voulons nous assurer que nous sommes à la pointe de ce développement", fait savoir le directeur des finances Heinz Tännler. Avec Blockchain Zoug, c’est un projet phare innovant au rayonnement international qui est lancé. "Grâce à ce projet de formation, nous renforçons encore la place économique de Zoug, et ce également dans le contexte de l’imposition minimale de l’OCDE introduite le 1er janvier 2024", ajoute le directeur des finances. Il s’agit d’une mesure qui contribue à garantir la position concurrentielle du canton de Zoug en tant que lieu de résidence et site économique performant malgré l’introduction de l’impôt minimum.

Une initiative unique au monde

La recherche adoptera une approche large et ne se limitera pas exclusivement aux questions technologiques. Au lieu de cela, elle examinera également en profondeur les effets étendus de la technologie blockchain sur la société, l’économie et la politique. Le "Blockchain Zug - Joint Research Initiative" jouera un rôle clé dans ce contexte. Son objectif est de promouvoir la recherche dans une perspective plus large, en intégrant également des aspects des sciences humaines.

L’initiative vise à anticiper les développements futurs de la technologie blockchain et les effets qui en résulteront sur l’économie et la société. Le canton de Zoug entend ainsi renforcer sa position de leader dans l’innovation en matière de blockchain et consolider sa réputation internationale. La "Blockchain Zug - Joint Research Initiative" est un facteur décisif pour élargir les approches de recherche et obtenir une vision complète des effets sociaux, économiques et politiques de cette technologie. Il ne s’agit pas seulement de réaliser des progrès technologiques, mais aussi de comprendre leur impact sur la société. De cette manière, le champ de recherche de la blockchain sera mené de manière unique et à la pointe de la recherche mondiale.

L’Université de Lucerne met en place un institut de recherche

L’Institut zougois de recherche sur la chaîne de blocs de l’Université de Lucerne s’attaquera aux défis de la technologie de la chaîne de blocs en matière de sciences humaines. Il devrait devenir l’un des principaux instituts de recherche au monde à étudier les conséquences sociales de cette technologie dans le contexte de la numérisation.

La Haute école de Lucerne intensifie ses recherches

La technologie blockchain pourrait entraîner des changements importants dans de nombreux secteurs. En même temps, elle garantit que les développements technologiques répondent aux exigences de la société.

Financement durable

L’initiative doit reposer sur des bases de financement durables après l’expiration du financement cantonal de départ. Dans ce contexte, une évaluation sera effectuée par des experts externes au bout de trois ans.