Fruit d’un processus collectif de deux ans, CAP 2037 est une étape clé pour la transition écologique de l’Université de Lausanne. Il s’agit, pour l’ensemble de la communauté universitaire, d’oeuvrer dès maintenant pour qu’en 2037, lors de son 500ème anniversaire, l’Université de Lausanne soit sur une trajectoire compatible avec le respect de l’Accord de Paris et des limites planétaires.
20 objectifs dans tous les domaines
Sur la base d’un diagnostic précis des impacts environnementaux de l’Université, l’Université de Lausanne s’est fixé 20 objectifs de transition touchant tous les domaines les plus impactants : voyages professionnels en avion, bâtiments, laboratoires, achats, alimentation, etc.Découvrez le détail de chaque objectif sur le site CAP 2037 !
Largement discuté au sein de l’institution, d’abord lors de l’Assemblée de la transition, puis lors d’une large phase de consultation, chaque objectif est contextualisé et assorti d’une liste de co-bénéfices, de points de vigilance et d’opportunités permettant déjà d’esquisser la nature du chemin à parcourir pour l’atteindre.
Un rôle clé pour l’Université
Sur la base d’une déclinaison des limites planétaires à l’échelle de l’Université de Lausanne, il est possible de fixer des cibles à atteindre d’ici 2050. Pour l’empreinte carbone par exemple, l’Accord de Paris sur le climat, ratifié par la Suisse, fixe un objectif clair : atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Au niveau de l’Université de Lausanne, être sur une trajectoire compatible avec cette ambition correspond à une diminution des émissions de gaz à effet de serre (GES) de 75% d’ici 2037 (par rapport au niveau de 2019).Est-ce que CAP 2037 est à la hauteur ?
Selon une estimation des effets attendus des 20 objectifs de CAP 2037, ceux-ci devraient permettre à l’Université de Lausanne de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 45% d’ici 2037. C’est déjà considérable, mais par encore suffisant : sans changements au niveau de la société dans son ensemble, l’Université de Lausanne seule ne parviendra pas à atteindre ses objectifs. C’est pourquoi la stratégie CAP 2037 vise à stimuler ces évolutions à différents niveaux, notamment au travers de :- La formation, tant au sein de la communauté UNIL que pour un public plus large, via des formations continues et des collaborations avec les écoles.
- La recherche sur les thématiques liées à la durabilité et les transformations qu’elle implique.
- La collaboration avec les acteur·trices du terrain sur les problématiques de transition.
L’Université, via ses missions, a donc un rôle clé à jouer pour accompagner la transition de la société dans son ensemble.
Une aventure collective
Si CAP 2037 vient clore deux ans d’intense travail et de discussions nourries au sein de la communauté universitaire, c’est avant tout le début d’une aventure collective.En effet, avec CAP 2037, l’Université de Lausanne dispose maintenant :
- D’une connaissance précise de la nature de ses impacts environnementaux.
- De cibles claires à atteindre d’ici 2037 pour être sur une trajectoire compatible avec le respect de l’Accord de Paris et des limites planétaires.
- D’un dispositif de monitoring permettant de suivre l’évolution de ses impacts et l’effet des mesures entreprises.
Il s’agit d’un socle robuste pour attaquer la prochaine étape de la transition écologique de l’Université : mettre en oeuvre, à tous les niveaux, des mesures permettant de tendre vers chacun des objectifs fixés. Cela nécessitera de questionner ses habitudes quotidiennes et de mobiliser toute sa créativité pour inventer ensemble de nouvelles manières de travailler, de faire de la recherche et d’étudier afin de construire une Université plus durable et plus juste.
