Les humains diffèrent des autres primates à plusieurs points de vue: ils vivent plus longtemps, se reproduisent davantage, ont plus de graisse corporelle, des intestins relativement plus petits et de plus gros cerveaux... C’est ce qu’a permis de montrer une étude publiée le 4 mai 2016 dans la revue «Nature» à laquelle Pascal Bovet, professeur associé à la FBM et médecin adjoint à l’Institut universitaire de médecine sociale et préventive (IUMSP), a contribué.
L’accroissement du cerveau chez les humains est ainsi lié à un métabolisme plus intense (notamment un taux métabolique de base plus élevé) chez ces derniers que chez les primates. L’étude relève également que les humains ont un plus grand pourcentage de graisse corporelle que les singes, possiblement en prévision des risques de manque d’énergie liés à leur dépense énergétique élevée.
