Selon le modèle statistique développé à l’Université de Lausanne et à l’EM Lyon, Donald Trump gagnerait la course à la Maison-Blanche au mois de novembre.
Le modèle de prévisions électorales des chercheurs, nommé «charismomètre», tient compte de deux types de données: la situation économique du pays et du parti politique en place avant les élections (selon le modèle économique de R. Fair de l’Université de Yale) et le niveau de charisme des candidat·e·s. L’interaction entre ces deux facteurs dans le modèle de John Antonakis (HEC Unil) et Philippe Jacquart (EM Lyon) donnerait l’avantage à Trump, avec au moins 55.31% de la part des voix attribuées aux deux principaux partis (Républicains et Démocrates).
Leur modèle démontre que le résultat des élections serait majoritairement influencé par des facteurs économiques et historiques, le niveau de charisme mesuré par les deux chercheurs (52.16% pour Hillary Clinton et 54.28% pour Donald Trump) n’ayant qu’une influence relative. Dans le contexte particulier de ces Présidentielles 2016, John Antonakis précise toutefois qu’il est difficile d’affirmer avec certitude qui de Trump ou de Clinton l’emportera au final.