Photographie de microscopie électronique d’une amibe infectée par une mycobactérie (colorée en bleu pour faciliter la visualisation).
L'Université de Genève décerne son prix 3R à une recherche qui permet de réduire le nombre d'animaux en expérimentation grâce à un meilleur filtrage des composés à tester. Réduire au maximum le nombre de composés anti-infectieux à tester sur un modèle animal en les triant au préalable sur des amibes infectées pour ne retenir que les plus efficaces. C'est le but de la recherche publiée en 2018 dans la revue Scientific Report et récompensée cet automne par le prix 3R de l'Université de Genève (UNIGE). Ce prix distingue et valorise depuis 2016 une chercheuse ou un chercheur de l'UNIGE pour sa contribution aux 3R. Les principes 3R - pour «réduire», «raffiner», «remplacer» - visent à réduire le nombre d'animaux utilisés en expérimentation, à raffiner la méthodologie pour minimiser les contraintes subies par l'animal tout en améliorant la qualité des résultats obtenus, et à remplacer le modèle animal par des méthodes alternatives dès que cela est possible. En développant une technique pour tester des composés anti-infectieux sur l'amibe infectée afin de ne retenir que les plus efficaces, le groupe de Thierry Soldati, Professeur Associé au Département de biochimie de la Faculté des sciences de l'UNIGE, permet de réduire considérablement le nombre de tests qui devront ensuite être menés sur la souris. Ses recherches répondent aux critères de la politique 3R «qui s'est imposée comme le standard éthique international en matière d'expérimentation animale», souligne Marjolaine Philit, directrice de l'expérimentation animale de l'UNIGE.
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