
Les scientifiques ont largement sous-estimé la vitesse des échanges gazeux qui se produisent entre les ruisseaux de montagne et l'atmosphère. Sur la base de recherches menées dans les cantons de Vaud et du Valais, des chercheurs de l'EPFL montrent sous un jour nouveau la contribution des ruisseaux de montagne aux émissions de gaz à effet de serre. Une étude de l'EPFL remet en cause une approche standard qui servait jusqu'ici à calculer la vitesse des échanges gazeux entre les ruisseaux de montagne et l'atmosphère. Des tests effectués dans des ruisseaux vaudois et valaisans révèlent que la vitesse réelle de ces échanges a été sous-estimée par un facteur de 100 en moyenne. La raison? Jusqu'ici, des équations basées sur des ruisseaux de plaine servaient de référence. Cette découverte, parue dans Nature Geoscience , permettra aux scientifiques d'élaborer des modèles plus précis sur le rôle que jouent les ruisseaux de montagne dans les flux biogéochimiques mondiaux. Considérant que plus de 30% de la surface de la Terre est recouverte de montagnes, les conséquences de cette découverte sont considérables.
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