GAUCHE: une barrière de l'activine B (rouge) dans les îlots pancréatiques. DROITE: la barrière est absente dans les tumeurs des îlots de Langerhans. Cyan : noyaux de cellules. Crédit: I. Michael/EPFL
Des scientifiques de l'EPFL ont découvert une «barrière» biologique qui empêche les cellules cancéreuses de former de nouvelles tumeurs et, surtout, des métastases. L'étude examine des tumeurs neuroendocrines du pancréas et le cancer du sein. L'activine est une protéine impliquée dans de nombreuses fonctions biologiques, dont la régulation du cycle menstruel, la prolifération cellulaire, la différenciation, l'apoptose, le métabolisme, l'homéostasie, la réponse immunitaire, la cicatrisation des plaies et la fonction endocrinienne. L'activine B, l'un des trois types d'activine, se relie à un récepteur appelé ALK7, qui fait partie de la superfamille des récepteurs de TGF-? ( tumor growth factors beta , facteurs de croissance bêta), et l'active. Lorsqu'il est activé, ALK7 déclenche des réactions moléculaires et biochimiques en chaîne (une «voie de signalisation») qui induisent des modifications cellulaires. Une équipe de chercheurs rattachée au laboratoire de Douglas Hanahan à l'EPFL a découvert que l'activine B et ALK7 exprimés par les cellules cancéreuses peuvent former une «barrière» qui empêche ces dernières de développer de nouvelles tumeurs ainsi que des métastases. Le projet a été dirigé par Iacovos P. Michael, un ancien chercheur postdoctoral du laboratoire de Douglas Hanahan.
TO READ THIS ARTICLE, CREATE YOUR ACCOUNT
And extend your reading, free of charge and with no commitment.