Un poumon sur puce pour étudier la primo-infection tuberculeuse
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Avec le développement d'un modèle de « poumon sur puce », l'EPFL a mis au jour de nouvelles informations sur la réponse de l'organisme à la primo-infection tuberculeuse. Les conclusions servent de modèle pour les prochaines recherches sur les infections, notamment respiratoires. Des scientifiques ont développé un modèle de « poumon sur puce » pour étudier la réponse de l'organisme à la primo-infection tuberculeuse, selon les conclusions publiées récemmentdans eLife. La tuberculose est une maladie causée par la bactérie Mycobacterium tuberculosis ( M. tuberculosis ) et atteint le plus souvent les poumons. Le modèle révèle que les cellules du système respiratoire, appelées cellules épithéliales alvéolaires, jouent un rôle essentiel dans le contrôle de la primo-infection tuberculeuse. En effet, ces cellules produisent une substance appelée « surfactant », un mélange de molécules (lipides et protéines) qui réduisent la tension superficielle où l'air et le liquide se rencontrent dans les poumons. Ces conclusions permettent de mieux comprendre ce qui se passe au cours de la primo-infection tuberculeuse.