Allocution de M. Guy Parmelin, Président de la Confédération, Chef du Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR) à l’occasion de la Herbsttagung SBFI
Seul fait foi le texte effectivement prononcé
Sehr geehrte Damen und Herren, geschätzte Vertreterinnen und Vertreter der Verbundpartner der Berufsbildung
Es freut mich sehr, Sie heute so zahlreich an der Herbsttagung in Bern begrüssen zu dürfen. Es zeigt mir einmal mehr das grosse Engagement für unsere Schweizer Berufsbildung.
Es ist erfreulich, dass wir nach einer hybriden Herbsttagung letztes Jahr wieder in dieser Form zusammenkommen können.
Der reale Austausch ohne Videooder Telefonkonferenz tut gut und ist wichtig. Denn auch die Berufsbildung lebt - auf allen Ebenen -sehr stark vom zwischenmenschlichen Austausch.
Wenn ich die letzten rund 20 Monate aus Sicht der Berufsbildung zusammenfassen darf, dann lautet mein klares Fazit:
Die Berufsbildung hat sich als krisenresistent erwiesen!
Als im März 2020 der Lockdown verordnet wurde, war die Lehrstellenbesetzung in vollem Gange. Während in der Deutschschweiz knapp zwei Drittel der Lehrstellen bereits besetzt waren, zählten wir in der Westschweiz und im Tessin erst die Hälfte.
Zudem erwarteten wir wegen Betriebsschliessungen und Lehrvertragsauflösungen nichts Gutes.
Sowohl 2020 als auch 2021 ist es uns aber gelungen, den Lehrstellenmarkt stabil zu halten.
Innert kürzester Zeit haben Sie, liebe Anwesende neue Wege im Berufswahlprozess gefunden: virtuelle Informationsveranstaltungen, Bewerbungsgespräche über Skype oder elektronische Lehrstellenbörsen.
Für die Politik, Medien und die Steuerung der Berufsbildung waren die monatlichen Erhebungen der Lehrstellensituation ein wichtiges Instrument. Ich danke allen, die Monat für Monat die wichtigen Zahlen und Einschätzungen aus den Kantonen geliefert haben.
Nach den ersten Monaten im Lockdown erkannten wir, dass wir ein grosses Augenmerk auf die betriebliche Bildung legen müssen.
Auch unter erschwerten Bedingungen galt es, die Vermittlung der Kompetenzen aufrecht zu erhalten. Insbesondere in den besonders betroffenen Branchen entstanden innert kürzester Zeit innovative Ersatzformate.
Zwei Beispiele: Zürcher Gastrolernende konnten in den Berggebieten temporär ihre berufliche Grundbildung fortsetzen. Oder temporäre Schulungshotels in der Innerschweiz und im Kanton Bern konnten pragmatisch aushelfen.
Ein interessantes virtuelles Ersatzformat war auch «Next Generation» der Veranstaltungsbranche.
Während Künstler wieder einmal Gelegenheit für einen Auftritt erhielten, konnten die Lernenden dank realen Auftritten dringend notwendige Kompetenzen erwerben.
Schliesslich war die Durchführung der Abschlussprüfungen eine echte Herausforderung. Bereits in normalen Zeiten bedeutet die Organisation in den rund 230 beruflichen Grundbildungen viel Arbeit für alle Beteiligten. 2020 und 2021 wurde es noch komplizierter.
Der grosse Einsatz hat sich gelohnt:
Die über 70’000 Lehrabgängerinnen und Lehrabgänger konnten vollwertige und auf dem Arbeitsmarkt anerkannte Lehrabschlüsse erzielen. Aus der Wirtschaft vernehmen wir positive Signale: Die jungen Fachkräfte sind gesucht. Beweis dafür ist auch die sehr tiefe Jugendarbeitslosen-Quote.
Mesdames, Messieurs,
Je vous remercie tous pour l’engagement dont vous avez preuve en ces temps difficiles, que ce soit dans les cantons, dans les organisations du monde du travail, dans les institutions de formation, dans les lieux d’orientation professionnelle, dans les entreprises ou dans d’autres services de la formation professionnelle.
Vous avez permis à nos jeunes de bénéficier d’une sécurité et de bases solides pour leur vie professionnelle.
Vous avez contribué à ce que les entreprises disposent à long terme de personnel qualifié.
Outre votre engagement exemplaire à tous les niveaux, d’autres facteurs ont concouru à cette réussite :
Premièrement, la Task Force « Perspective Apprentissage » a tenu la barre lors des nombreuses réunions organisées au niveau national.
La collaboration entre la Confédération, les cantons et les partenaires sociaux a permis d’identifier les problèmes à un stade précoce et de mettre en place les mesures adéquates.
Deuxièmement, nous avons pu nous appuyer sur des expériences antérieures. De nombreuses mesures telles que l’encouragement des places d’apprentissage ou le coaching étaient connues de longue date. Il a simplement fallu les réactiver et les renforcer.
La loi sur la formation professionnelle proposait déjà des mesures d’encouragement.
Nous n’avons donc pas eu besoin d’élaborer de dispositions particulières
ni de débloquer des crédits supplémentaires pour la formation professionnelle, comme cela a été le cas dans d’autres domaines.
Grâce au programme de promotion « Places d’apprentissage Covid-19 »,
la Confédération a pu soutenir environ 90 projets pour un montant total d’environ 23 millions de francs. Dans les cantons de Genève ou de Vaud par exemple, qui ont été particulièrement touchés par la pandémie, des mesures importantes ont pu être mises en place.
D’autres aides ont aussi été proposées, notamment des offres de conseil facilement accessibles dans les écoles professionnelles et des projets numériques innovants comme SwissSkills-Connect.
Les mesures de politique économique ont elles aussi joué un rôle capital. Je pense aux indemnités en cas de réduction de l’horaire de travail ou aux crédits de transition. Ces mesures ont contribué au maintien des formations et ont permis d’éviter la fermeture d’entreprises.
L’expérience de la crise du Covid-19 nous a appris que nous pouvions aller de l’avant grâce à la collaboration au sein du partenariat sur la formation professionnelle, en respectant les compétences de chacun et en faisant preuve du pragmatisme qui a toujours caractérisé ce domaine. Restons sur la voie du succès. Continuons à cultiver l’esprit de ce partenariat inscrit à l’article 1 de la loi sur la formation professionnelle !
Lors du Sommet national de la formation professionnelle qui s’est déroulé la semaine passée [15.11.], nous avons remercié la Task Force pour son rapport. Dans l’optique d’une normalisation,
il a été décidé de mettre fin à son mandat et de confier ses tâches à la Conférence tripartite de la formation professionnelle. En tant qu’organe responsable du partenariat de la formation professionnelle au niveau national, celle-ci continuera à observer le marché des places d’apprentissage et la formation professionnelle. Le suivi se poursuivra sous une forme appropriée. Les problèmes pourront ainsi être identifiés et des mesures de stabilisation du marché prises à temps en fonction de la situation. Il est par ailleurs essentiel que les procédures de qualification 2022 se déroulent aussi normalement que possible. Afin d’éviter toute rupture, la Confédération poursuivra le programme de promotion jusqu’à fin mars 2022.
Le partenariat devra également faire émerger des solutions dans le cadre des différents projets de l’initiative « Formation professionnelle 2030 ».
Nous avons déjà pu réaliser des avancées dans ce domaine. Je pense par exemple à l’établissement de la nouvelle gouvernance, au guide sur le développement durable ou encore à la mise en place de projets pilotes concernant l’offre d’orientation pour les plus de 40 ans « viamia ».
En 2022, le partenariat dans le domaine de la formation professionnelle supérieure sera particulièrement sollicité. Comme vous l’avez entendu tout à l’heure [exposé de Widmer/Hübschi], il nous faut clarifier ensemble les questions de principe dans le projet « Positionnement des écoles supérieures » et développer rapidement des mesures concrètes. Les partenaires ont réaffirmé cette volonté la semaine dernière lors du Sommet annuel de la formation professionnelle.
Pour moi, il est clair que des écoles supérieures fortes, garantie d’une formation professionnelle supérieure de qualité, sont extrêmement importantes pour l’avenir de notre formation professionnelle orientée vers le marché du travail. L’économie suisse a besoin de différents types de talents.
Les spécialistes et les cadres qualifiés issus de la formation professionnelle supérieure en font partie.
Sehr geehrte Damen und Herren,
wir haben schwierige Zeiten gemeinsam durchlebt und haben noch keine restlose Gewissheit über den weiteren Verlauf.
Es tut gut zu wissen, dass die Schweizer Berufsbildung trotz allem so gut unterwegs ist.
Lassen Sie sich vom heutigen Programm inspirieren, pflegen Sie Kontakte und ebnen Sie so im Geist der Verbundpartnerschaft den Weg für Innovationen in der Berufsbildung.
Ich wünsche Ihnen allen eine erfolgreiche Tagung.