Fin de l’occupation nocturne du bâtiment Géopolis

Jeudi 2 mai en fin d’après-midi, un collectif propalestinien estimé à une cinquantaine de personnes a débuté une occupation du bâtiment Géopolis. Étant déjà en contact depuis le mois de novembre avec plusieurs des membres du collectif, la Direction s’est rapidement rendue sur place, afin de connaître les revendications et maintenir le dialogue. Le collectif a annoncé que sa démarche était pacifique et qu’elle ne visait pas à perturber les missions de recherche et d’enseignement de l’Université de Lausanne.

La Direction s’est alors engagée à tolérer la présence, sous condition du respect des engagements pris par le collectif, dans le bâtiment jusqu’au lundi 6 mai et à apporter des réponses à ses revendications ce jour-là.

Lundi 6 mai en début d’après-midi, la Direction a proposé de rencontrer une délégation du collectif pour présenter ses réponses aux revendications à 15h, puis à 15h30, ce que le collectif a refusé.

Devant ce refus d’une discussion en délégations, et jugeant qu’une présence de la Direction à Géopolis n’était pas propice à un échange serein, ni à la discussion des questions liées à la suite des actions du collectif, la Direction a envoyé par écrit ses réponses aux revendications. La Direction a déclaré ne plus pouvoir autoriser l’installation jour et nuit du collectif dans des bâtiments conçus pour une activité de recherche et d’enseignement, dont les normes et dispositifs d’exploitation ne sont pas prévus pour un tel usage.

La Direction de l’Université de Lausanne est restée ouverte à la possibilité de reprendre un dialogue. Le collectif ayant finalement accepté d’envoyer des délégués dans ce but, des discussions ont pu reprendre mardi 7 mai dans la matinée et elles se sont poursuivies mercredi 8 mai.

Mercredi la Direction a fixé comme condition pour la poursuite des négociations, le retrait du bâtiment par le collectif dès 22h. Elle a admis que le collectif pourrait utiliser l’espace pendant les heures ouvrables pendant la durée des négociations.

Constatant que le collectif a libéré le bâtiment à 22h, la Direction est en mesure de poursuivre les négociations sur les modalités de la poursuite du mouvement.

Ceci pourra se faire à la condition que le collectif reste composé de membres de l’Université de Lausanne ou de membres affiliés à l’Université de Lausanne uniquement et qu’il respecte le bon déroulement des activités de recherche et d’enseignement sur le campus, ainsi que l’intégrité des personnes et des infrastructures.

La Direction condamne fermement tout propos intolérable et contraire aux valeurs édictées dans la charte de l’Université de Lausanne.

La Direction de l’Université de Lausanne End of the night-time occupation of the Géopolis building In the late afternoon of Thursday 2 May, a pro-Palestinian collective estimated at around fifty people began an occupation of the Géopolis building. The Rectorate had already been in contact with several members of the collective since November, and quickly went to the site to find out their demands and maintain dialogue. The collective announced that its action was peaceful and was not intended to disrupt UNIL’s research and teaching missions.

The Rectorate then undertook to tolerate the presence of the collective in the building until Monday 6 May, provided that it respected its commitments, and to respond to the collective’s demands on that day.

In the early afternoon of Monday 6 May, the Rectorate offered to meet with a delegation from the collective to present its responses to the demands at 3pm, and then again at 3:30pm, which the collective refused to do.

Faced with this refusal to discuss the matter with delegates, and judging that the presence of the Rectorate at Géopolis was not conducive to a calm exchange of views, nor to the discussion of issues relating to the continuation of the collective’s actions, the Rectorate sent its responses to the demands in writing. The Rectorate stated that it could no longer authorise the collective to spend the day and night in buildings designed for research and teaching activities, whose operating standards and systems are not designed for such use.

UNIL’s Rectorate remained open to the possibility of resuming a dialogue. The collective finally agreed to send delegates for this purpose, and discussions resumed on the morning of Tuesday 7 May and continued Wednesday 8 May.

On Wednesday, the Rectorate set the collective’s withdrawal from the building at 10pm as a condition for continuing negotiations. It agreed that the collective could use the space during working hours for the duration of the negotiations.

Now that the collective has vacated the building at 10pm, the Rectorate is in a position to continue negotiations on the terms and conditions for the continuation of the movement.

This can be done on condition that the collective remains composed of the University of Lausanne members or members affiliated to UNIL only and that it respects the smooth running of research and teaching activities on campus, as well as the integrity of people and infrastructure.

The Rectorate firmly condemns any intolerable remarks that run counter to the values set out in the Charter of the University of Lausanne.

The Rectorate