Christa McArdell et Marc Böhler de l’Eawag expliquent comment l’ozone élimine les micropolluants dans les eaux usées (Photo : Eawag, Claudia Carle).À l’occasion du Forum économique mondial WEF à Davos, le domaine des EPF a invité 50 personnalités de la politique, de la recherche et de l’économie à Davos et a présenté des points forts de la recherche actuelle. L’Eawag a montré comment, grâce à ses travaux, il a ouvert avec succès la voie au traitement élargi des eaux usées.Jürg Schweizer, directeur du SLF, accueille Eric Nussbaumer, président du Conseil national. (Photos : Luzia Schär) Parmi les invités qui se sont rendus au WSL Institut pour l’étude de la neige et des avalanches SLF à Davos à l’invitation du Domaine des EPF figuraient, outre le conseiller fédéral Guy Parmelin, le président du Conseil national Eric Nussbaumer et la secrétaire d’État Martina Hirayama, des conseillères et conseillers d’État de plusieurs cantons ainsi que des recteurs et rectrices d’universités suisses. Leur hôte, Jürg Schweizer, directeur du SLF, s’est réjoui dans son allocution de bienvenue du grand intérêt suscité par cette manifestation : « Nous sommes heureux de montrer ici, dans l’institut le plus élevé en altitude du domaine des EPF, ce que les chercheurs de ces organismes apportent, tant à la science qu’à la société. »
Andrea Marconi du SLF explique à la présidente du Conseil européen de la recherche Maria Leptin comment la télédétection peut aider à prédire les phénomènes naturels.Le président de la SUPSI Giovanni Merlini et la mathématicienne et ancienne directrice de la taskforce COVID Tanja Stadler écoutent la chercheuse de l’EMPA Nathalie Casas. Ensuite, des scientifiques des deux hautes écoles ETH Zurich et EPFL ainsi que des instituts de recherche PSI, WSL, EMPA et EAWAG, qui forment ensemble ce domaine des EPF, ont donné un aperçu de leur travail.
Jeu de mots de l’Institut Paul Scherrer PSI : Marco Rannochiari cherchent Synfuel, le plus vert de tous les carburants synthétiques verts. Pour l’Institut de recherche sur l’eau Eawag, Christa McArdell du département de chimie de l’environnement et Marc Böhler du département de technologie des procédés ont présenté comment la recherche de l’Eawag, en étroite collaboration avec les autorités et les praticiens, a préparé le terrain pour l’extension en cours de nombreuses stations d’épuration suisses avec une étape de traitement supplémentaire pour l’élimination des micropolluants par l’ozone. Cette histoire à succès a débuté il y a près de 25 ans par des recherches interdisciplinaires sur les principes de base.
Sabine Süsstrunk, chercheuse à l’EPFL, introduit le conseiller fédéral Guy Parmelin au sujet de deep fakes. Après que les chercheurs eurent démontré que les substances provenant notamment des médicaments, des produits chimiques ménagers et des produits d’hygiène corporelle pouvaient être éliminées avec succès des eaux usées au moyen de l’ozonation, des tests pilotes ont suivi dans certaines stations d’épuration. En 2016, la base légale a finalement été créée pour l’implémentation d’une étape de traitement supplémentaire dans certaines stations d’épuration suisses, qui est désormais également suivie par les chercheurs de l’Eawag et qui réduit progressivement la charge en micropolluants des écosystèmes et des ressources en eau.