L’agence mondiale anti-dopage (AMA) vient d’approuver le laboratoire "Pathologists Lancet Kenya" à Nairobi après un audit étendu et consultation de son groupe d’experts des laboratoires et du comité exécutif. Il s’agit du premier laboratoire sanguin pour le passeport biologique de l’athlète en Afrique de l’Est.
Edwin Muhande (Responsable opérationnel) et Eunice Ombati (Responsable nationale) du laboratoire Lancet entourent Thierry Boghosian (Responsable de l’Agence mondiale antidopage en charge des laboratoires ) et le Dr. Raphael Faiss (responsable du projet au sein du REDs)
Initialement, l'unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU) a mandaté le centre de Recherche et d'Expertise des sciences anti-Dopage (REDs) de l'Université de Lausanne pour sélectionner un laboratoire candidat puis mettre en place les procédures adéquates. Le REDs a ensuite formé le personnel sur place et assuré le suivi du processus d'accréditation.
"Ce laboratoire représente un avancement majeur dans la lutte anti-dopage en athlétisme dans une région clé pour le sport" souligne Brett Clothier, directeur de l'AIU, qui remercie le REDs pour sa contribution significative à la réussite du projet.
Le Prof. Martial Saugy, directeur du REDs, souligne, de son côté, la collaboration très efficace entre les experts anti-dopage des laboratoires de Lausanne et Montréal et l'AMA. Une collaboration qui a permis de fournir une formation sur mesure du plus haut-niveau : "La réussite de ce projet au Kenya s'inscrit dans la stratégie du REDs de fournir aux milieux anti-dopage une expertise étendue, un niveau de formation académique reconnu et une approche pragmatique innovante à même de répondre à des besoins concrets".
Le REDs à l’origine du premier laboratoire antidopage en Afrique de l’Est - News
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