Pour fonctionner, les êtres humains et les animaux ont besoin de suffisamment de calories, mais aussi de nutriments essentiels, notamment des acides gras polyinsaturés oméga-3 et oméga-6. Les insectes et les arachnides sont une source essentielle de ces acides gras pour les oiseaux, les hérissons, les lézards et autres petits animaux. La teneur dépend néanmoins des espèces d’insectes et d’araignées qu’ils consomment. Les insectes aquatiques tels que les tricoptères ou les libellules contiennent beaucoup plus d’acides gras oméga-3 à chaîne longue que les insectes terrestres, car dans les écosystèmes aquatiques, les algues qui en sont riches se situent en bas de la chaîne alimentaire. En outre, la teneur en acides gras peut augmenter tout au long de la chaîne alimentaire: l’éphémère en contient plus que l’algue dont il se nourrit, mais moins que le poisson qui va le manger. Des études existent à ce sujet, de même que sur l’impact de la biodiversité végétale et des algues sur l’offre alimentaire au sein d’un écosystème. «Ce qui était jusqu’à présent peu connu, c’est l’effet de la diversité des espèces d’insectes et d’arachnides sur la disponibilité en acides gras essentiels dans le réseau trophique d’un écosystème», déclare Cornelia Twining, responsable du groupe de recherche «Écophysiologie du réseau trophique» à l’Institut de recherche sur l’eau Eawag et professeure à l’ETH Zurich. C’est cette lacune qu’elle et ses collègues ont voulu combler.
Plus la biodiversité est grande, plus les nutriments sont abondants
Les insectes et les araignées jouent un rôle important dans les réseaux trophiques des cours d’eau et des écosystèmes terrestres. Non seulement leur raréfaction réduit l’offre alimentaire pour les oiseaux, les poissons, les reptiles, les amphibiens et les petits mammifères, mais elle l’appauvrit aussi en acides gras essentiels, comme l’a rapporté dans la revue Science une équipe internationale menée par des scientifiques de l’Eawag et du WSL.
Pour fonctionner, les êtres humains et les animaux ont besoin de suffisamment de calories, mais aussi de nutriments essentiels, notamment des acides gras polyinsaturés oméga-3 et oméga-6. Les insectes et les arachnides sont une source essentielle de ces acides gras pour les oiseaux, les hérissons, les lézards et autres petits animaux. La teneur dépend néanmoins des espèces d’insectes et d’araignées qu’ils consomment. Les insectes aquatiques tels que les tricoptères ou les libellules contiennent beaucoup plus d’acides gras oméga-3 à chaîne longue que les insectes terrestres, car dans les écosystèmes aquatiques, les algues qui en sont riches se situent en bas de la chaîne alimentaire. En outre, la teneur en acides gras peut augmenter tout au long de la chaîne alimentaire: l’éphémère en contient plus que l’algue dont il se nourrit, mais moins que le poisson qui va le manger. Des études existent à ce sujet, de même que sur l’impact de la biodiversité végétale et des algues sur l’offre alimentaire au sein d’un écosystème. «Ce qui était jusqu’à présent peu connu, c’est l’effet de la diversité des espèces d’insectes et d’arachnides sur la disponibilité en acides gras essentiels dans le réseau trophique d’un écosystème», déclare Cornelia Twining, responsable du groupe de recherche «Écophysiologie du réseau trophique» à l’Institut de recherche sur l’eau Eawag et professeure à l’ETH Zurich. C’est cette lacune qu’elle et ses collègues ont voulu combler.
Pour fonctionner, les êtres humains et les animaux ont besoin de suffisamment de calories, mais aussi de nutriments essentiels, notamment des acides gras polyinsaturés oméga-3 et oméga-6. Les insectes et les arachnides sont une source essentielle de ces acides gras pour les oiseaux, les hérissons, les lézards et autres petits animaux. La teneur dépend néanmoins des espèces d’insectes et d’araignées qu’ils consomment. Les insectes aquatiques tels que les tricoptères ou les libellules contiennent beaucoup plus d’acides gras oméga-3 à chaîne longue que les insectes terrestres, car dans les écosystèmes aquatiques, les algues qui en sont riches se situent en bas de la chaîne alimentaire. En outre, la teneur en acides gras peut augmenter tout au long de la chaîne alimentaire: l’éphémère en contient plus que l’algue dont il se nourrit, mais moins que le poisson qui va le manger. Des études existent à ce sujet, de même que sur l’impact de la biodiversité végétale et des algues sur l’offre alimentaire au sein d’un écosystème. «Ce qui était jusqu’à présent peu connu, c’est l’effet de la diversité des espèces d’insectes et d’arachnides sur la disponibilité en acides gras essentiels dans le réseau trophique d’un écosystème», déclare Cornelia Twining, responsable du groupe de recherche «Écophysiologie du réseau trophique» à l’Institut de recherche sur l’eau Eawag et professeure à l’ETH Zurich. C’est cette lacune qu’elle et ses collègues ont voulu combler.
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