Une belle distinction pour une startup à la Haute école spécialisée bernoise

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Constantin Marakhov (2e à d.) et Sean Wassermann (à droite) de Kidemis pitchent
Constantin Marakhov (2e à d.) et Sean Wassermann (à droite) de Kidemis pitchent devant le jury. (Photo : Salome Oehme)
L’équipe de Kidemis a convaincu jusqu’en finale avec son idée novatrice: cette startup implantée à la Haute école spécialisée bernoise BFH s’est classée hier au 3e rang de Stage Up, un concours de l’Université de Berne organisé en collaboration avec la BFH et le canton.

De la recherche à l’économie: la Haute école spécialisée bernoise BFH, ’haute école entrepreneuriale’, encourage ses étudiant-e-s et son personnel qui mettent en oeuvre des idées entrepreneuriales répondant à des défis sociaux. Kidemis, une startup implantée à la Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires BFH-HAFL, le fait particulièrement bien: elle a décroché la 3e place au concours Stage Up de création d’entreprise. Les cinq finalistes ont présenté leur modèle d’affaires devant le public et le jury au Bierhübeli Berne. Les trois premières ont gagné des prix d’une valeur totale de 18’000 francs.

Pour une aquaculture durable

Avec son innovation, Kidemis compte chambouler durablement l’industrie des aliments piscicoles en aquaculture, un secteur en pleine croissance: elle veut remplacer par des mycoprotéines la farine de poisson entrant dans la composition des aliments piscicoles. Ces mycoprotéines sont produites par des champignons poussant sur un substrat lui-même obtenu à partir de déchets de la production agricole, les fameux flux secondaires. Les premiers résultats sont prometteurs: ’Cette innovation pourrait chambouler l’industrie des aliments piscicoles en aquaculture, et la rendre plus durable.’

’Le prix de Stage Up nous permet de nous rapprocher encore de la vision d’une aquaculture durable’, se réjouit Sean Wassermann, cofondateur de Kidemis. ’Avec l’Aquaforum de la BFH-HAFL, nous nous concentrons en ce moment sur des essais d’alimentation pour définir si notre ingrédient plait et convient aux poissons, la santé animale étant primordiale.’

Un environnement optimal à la BFH

Ce pont entre science et économie est rendu possible par l’Entrepreneurship Office de la BFH ainsi que par les équipes de recherche et l’infrastructure unique mise à disposition des startups. à l’instar de Kidemis à la BFH-HAFL à Zollikofen: ’Avec des processus innovants, une infrastructure moderne et des équipes de recherche créatives, nous offrons un soutien optimal aux startups’, résume la professeure Dr Elisabeth Eugster, responsable du domaine Food Science & Management de la BFH-HAFL.